Recherchez des personnes, archives ou histoires
"Troisième enfant de Gilbert RENAULT (Colonel Rémy) et d'Edith ANDERSON. Il fait partie des quatre enfants ayant participé à l'évasion familiale vers l'Angleterre en juin 1942. À ne pas confondre avec "Jean-Luc", qui était l'un des pseudonymes utilisés par son père pendant la clandestinité. "
Jean-Claude RENAULT est le troisième enfant (fils aîné) de Gilbert RENAULT (Colonel Rémy) et d'Edith ANDERSON. Il est né probablement entre 1937 et 1939 en France.
Il ne faut pas confondre Jean-Claude avec "Jean-Luc", qui était l'un des nombreux pseudonymes utilisés par son père Gilbert Renault pendant la clandestinité. Les autres pseudonymes du Colonel Rémy incluaient Raymond, Morin, Watteau, Roulier, Beauce et bien sûr Rémy.
Jean-Claude fait partie des quatre enfants en bas âge présents lors de l'évasion familiale. Il est visible sur la photographie d'archives conservée chez Bridgeman Images (référence TAD1744724), qui montre sa mère Edith entourée de Catherine, Cécile, Jean-Claude et le petit Michel.
Le 17 juin 1942, Jean-Claude participe à l'évasion familiale depuis le port de Pont-Aven vers l'Angleterre. À l'aube, toute la famille embarque sur la barque de pêche Les Deux Anges avec le patron Louis Yéquel et son équipage de marins-pêcheurs bretons.
Pendant la traversée, les enfants étaient assis sur des sacs contenant les plans du Mur de l'Atlantique (section Cherbourg-Honfleur), documents stratégiques d'une importance capitale pour les futurs préparatifs du Débarquement.
Après l'évasion réussie, Jean-Claude vécut avec sa famille dans plusieurs lieux successifs :
La famille utilisait le pseudonyme "Morin" pour des raisons de sécurité depuis janvier 1942.
La famille s'installe au Moulin de Villez à Sylvains-les-Moulins (Eure), en Normandie. Ce domaine au bord de l'Iton devient le havre familial après les années de clandestinité. En 1955, la famille émigre au Portugal.
Les informations biographiques sur Jean-Claude Renault sont très limitées dans les sources publiques. Son devenir après la guerre, un éventuel mariage, sa profession et ses descendants restent inconnus. La consultation des ouvrages de sa sœur Catherine de Castilho ou des archives familiales permettrait de compléter cette fiche.